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Accueil / COMPRENDRE l'éco-rénovation / Ce qu'il faut savoir / Abords
Les espaces plantés constituent des lieux de transition entre le bâti privé, l’espace public et la nature plus libre. Chaque intervention ou plantation est réfléchie en fonction de la nature des sols acides, neutres ou basiques, de l’exposition au soleil et des apports en humidité.
Dans l’aménagement de vos espaces plantés il est important de favoriser la biodiversité. Planter des espèces locales adaptées à la nature du sol (cf. Guides Pratiques Tome 1 & 2 : les plantes du Nord- Est de la France) en limitant l’introduction de plantes invasives*. Favoriser la création d’habitats pour la faune (chauves-souris, oiseaux, hérisson, belette, insectes auxiliaires). Adopter une gestion durable des espaces, limiter les pesticides et utiliser les auxiliaires*.
Les bouleversements de nos modes de vie et la pression exercée par l’agriculture intensive* et l’urbanisation entraînent une disparition des vergers hautes tiges.
Ceux-ci constituent des milieux naturels riches par l’association arbres / prairies. Si les prairies sont gérées de manière extensive*, une flore très diversifiée s’y développe. On y trouve en plus de la faune classique (pic vert, mésange, fouine), d’espèces plus rares (chouette chevêche, torcol fourmilier) et plus de 1000 espèces d’insectes.
Ce jardin se situe entre la façade de la maison d’habitation et la rue. Il a un rôle décoratif et reste de taille modeste. Souvent bordée d’une clôture en latte de bois, jamais par une haie, il est une vitrine de l’habitation.
Il est composé de plusieurs types de plantations d’arbustes, plantes grimpantes, fleurs annuelles, vivaces et plus rarement d’arbres. On y trouve rarement des fruitiers (vergers) ou des légumes qui sont réservés au jardin potager.
C’est un jardin où l’on cultive des plantes à vocation vivrières, décoratives, condimentaires et médicinales.
Il est généralement clos, et situé à l’arrière du bâti et dans leur prolongement direct. Ce jardin est structuré par une ou plusieurs allées centrales, décaissées par rapport à la parcelle de cultures. À partir de ces allées, se divisent plusieurs chemins de circulation délimités par des plates-bandes. En fond de parcelle, peuvent être plantées des haies gourmandes telles que des framboisiers, des cassissiers, ou des groseilliers.
Espèces potagères : carottes, céleris, topinambours, bourrache, oseille, fenouil, haricots, rhubarbe, … et plus tard tomates, pommes de terre
Espèces aromatiques : Thym, ciboulette, basilic, persil, romarin, sauge, estragon, menthe, maggi, raifort… Fleurs décoratives : Grande marguerite, dahlia, glaïeul, giroflée, marguerite, roses d’Inde, œillet de poète, roses trémières, tournesol, lupins….
Symbole de la tradition rurale du plateau lorrain, l’usoir est un espace collectif situé à l’avant de la maison. Utilisé par les villageois comme lieu d’échange, de stockage temporaire des éléments liés à la vie agricole, on y faisait des travaux quotidiens d’entretien ou de réparation. Les habitants pouvaient l’utiliser sans se l’approprier ou le privatiser. Le fleurissement se faisait surtout en pied de façade, en utilisant souvent des plantes palissées ou grimpantes. C’est la maison qui sert de support au végétal. Le long de l’habitation, les plates-bandes sont composées de rosiers, de plantes vivaces et d’arbustes. Ces plantations ont un aspect décoratif et jouent un rôle de protection du mur.
Selon la largeur de l’usoir, il peut être agrémenté d’arbres de grande taille. Ce sont des arbres à feuillage caduque, dense pour favoriser en été l’ombre et la fraîcheur et l’ensoleillement en hiver. On choisit des espèces pour leur rôle utilitaire, le noyer pour ses fruits et le tilleul pour son parfum.
C’est un élément fort qui délimite l’espace privé. Elle a une fonction de protection contre l’intrusion d’animaux et limite les effets des intempéries tout en délimitant une parcelle.
Ces clôtures simples sont le plus souvent à claire voie. Elles restent basses, jusqu’à 1,40 m maximum. Elles sont constituées de lattes de bois brut (robinier ou acacia, chêne, mélèze, douglas, châtaignier et pin) de 5 à 10 cm de largeur et fixées sur deux lisses. Les parties supérieures des éléments en bois sont en pente de manière à favoriser l’écoulement de l’eau. La clôture est rythmée par des travées de 2 à 3 m ponctuées par des piliers en pierre ou par des poteaux en bois. Des parties basses formant des socles peuvent être réalisées en maçonnerie de pierre. A partie du XIXe siècle le fer forgé et la fonte peuvent se substituer au bois.
Originellement, ce sont des murs en pierre sèche qui délimitent un jardin ou un passage. Ces pierres de grès ou de calcaire sont empilées, il n’y a pas de liant entre les différents blocs. Pour les protéger de l’infiltration de l’eau de pluie des couvertines taillées sont disposées sur le sommet du mur. Progressivement, ces murs ont été maçonnés et enduits et des tuiles en terre cuites se sont substituées aux pierres.
Une autre manière de délimiter un espace est la plantation de haies. Essentiellement des haies de charmes appelées charmilles dont l’entretien et la taille sont faciles. Leur hauteur est limitée, laissant passer la lumière et les vues.
Chaque clôture comprend un ou plusieurs accès. Sur la rue on retrouve le plus souvent une porte piétonne et une porte charretière. Le cheminement se prolonge à l’intérieur de la cour par des dalles ou des pavés en pierre, le reste étant en terre battue ou en herbe. Le jardin potager s’ouvre vers les vergers et les venelles* par des portillons en latte de bois.
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