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Accueil / COMPRENDRE l'éco-rénovation / Ce qu'il faut savoir / Combles
La volumétrie de la toiture est un élément patrimonial fort. Cette forme à forte pente (48 °) et à deux pans découle de l’adaptation au climat et des ressources disponibles localement pour le bois et la couverture.
Sous les toits, c’est un lieu qui servait généralement de réserves diverses destinées à l’alimentation des hommes (quelques céréales en grain, des fruits secs). Les endroits de stockage peuvent être démarqués au niveau du plancher par un revêtement de petites dalles en terre cuite. On y trouve souvent un fumoir, quand il n’est pas à l’étage de l’habitation, situé dans la continuité du conduit de fumées provenant de la hotte de la cuisine.
Les combles de l’habitation n’étaient que faiblement occupés. Cet espace non isolé est ventilé et éclairé naturellement par les ouvertures situées sur les pignons. Les lucarnes en toiture sont rares et de petites tailles. En fonction des besoins des habitants (la famille qui s’agrandit, un ouvrier agricole à loger) des chambres peuvent être aménagées mais ne sont pas isolées. Les cloisons sont montées en fonction de la structure de la charpente afin d’obtenir une pièce parallélépipédique. L’espace sous les rampants* n’est pas utilisé.
En général ces bâtiments font de 4 à 9 m de large, et 9 à 11 m de long. On trouve parfois un second niveau de combles, plancher posé sur les entraits supérieurs.
La charpente est composée de fermes triangulées qui donnent à l’ouvrage sa stabilité face aux poussées verticales et horizontales. En fonction de l’époque de construction on identifie différents types de charpentes : ferme simple, ferme debout et ferme couchée. Il existe plusieurs type de charpentes, vous en saurez plus en consultant la rubrique Charpente / Couverture
Investir ou occuper l’espace disponible sous la toiture permet une augmentation de la surface habitable sans création d’un volume supplémentaire. Cette solution permet généralement de répondre à des besoins d’agrandissement sans engendrer de travaux conséquents
Certaines espèces animales ont su trouver depuis fort longtemps un habitat de substitution dans les constructions humaines. C’est le cas de certaines espèces de chauvessouris.
En effet, le vaste volume des combles peut ressembler aux conditions de certaines grottes naturelles, l’espace entre les tuiles et l’isolation mime une fissure de rocher ou une fente dans un arbre, enfin, un trou dans le mur ou un espace disponible dans une mortaise correspond à une cavité dans un tronc. Les chauves-souris de notre région se nourrissent d’insectes qu’elles chassent la nuit. Le soleil une fois couché, elles remplacent donc les hirondelles.
Il est possible d’aménager son habitation pour qu’elle reste accessible aux chauves-souris sans désagrément.
Vous contribuerez ainsi à préserver la biodiversité car en Europe, plusieurs espèces de chauves-souris ont régressé au cours du XXe siècle du fait de l’intensification de l’agriculture, de la sylviculture et de la spéléologie, ayant entraîné des destructions de gîtes et de terrains de chasse. L’usage massif des pesticides de synthèse a fortement contribué à cette régression.
Les chauves-souris ne construisent pas de nid. Elles n’endommagent ni la charpente ni l’isolation si celle-ci est bien posée. Elles font seulement des crottes (communément appelées « guano ») qui, s’il est récupéré dans les combles à l’aide de bâches par exemple, peut servir d’engrais pour le jardin.
Par ici, nous avons des réponses !
On parle beaucoup de la rénovation thermique en France. C'est un des enjeux d'avenir pour retrouver une indépendance énergétique et développer des emplois. Eco-rénover pour économiser. "J'éco-rénove, j'économise ! " L'éco-rénovation c'est isoler son logement, pour consommer moins d'énergie. Mais éco-rénover c'est beaucoup plus, quand on parle de bâti ancien ! Qu'en est-il réellement ?