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Accueil / PRATIQUER l'éco-rénovation / Conseils techniques / Restaurer ou entretenir / Bardages
Quel que soit le matériau utilisé pour le bardage, veillez à ce que la ventilation entre le mur et le bardage soit assurée. Prévoir une grille anti rongeurs dans la partie basse du revêtement
Les pièces endommagées devront être remplacées, ou refixées dès que possible.
La sensibilité intrinsèque du bois à l'attaque des champignons, variable suivant l'essence, est exprimée par sa classe de durabilité biologique, allant de 1 (très durable) à 5 (périssable).
Il faut remarquer que cette classification n'a de sens que pour le bois de cœur (duramen), l'aubier devant toujours être considéré comme périssable. En bardage, les bois appartenant aux classes de durabilité I, II ou III pourront être utilisés sans traitement. Avec des bois de durabilité insuffisante, il est indispensable de recourir à un traitement adapté afin de conférer au bois la durabilité nécessaire. Plus d'infos sur le site du CNFB
Certains matériaux traduisent l'écoulement du temps. On obtient une patine naturelle. Le bois, par exemple, passe par une phase de noircissement puis devient gris argenté : réaction aux rayons UV et à l'humidité, qui décomposent les pigments naturels des parties exposées. Selon qu'il est plus ou moins exposé, le bois grisaillera plus ou moins vite.
Le bardage d'une façade sud-ouest changera beaucoup plus vite de couleur que celui d'une façade nord-est. En outre, sur une même façade, toutes les parties ne sont pas également exposées : sous les avant-toits ou les nez des appuis de fenêtres, notamment ; dans les coins rentrants, voire derrière un arbre proche de la façade, le bois est partiellement protégé et change donc moins rapidement de couleur, ce qui induit des variations de teinte.
C'est en général au moment de la conception même d'un bardage qu'il faut veiller à limiter ce type de dégradation.
Des solutions architecturales permettent de protéger et de prolonger la durée de vie du bardage. Il faut limiter le plus possible le risque d'humidification prolongée du bois, par exemple :
Pour assurer une bonne tenue dans le temps, il faut veiller à :
Le bois est un matériau organique, donc soumis à des attaques d'origines végétales et animales qui provoquent la détérioration de son aspect extérieur, voire sa destruction complète. Pour que le bois pourrisse, son taux d'humidité doit être au moins de 20%. Il est donc important de sélectionner un bois séché dont l'humidité est inférieure à 20 %, l'idéal pour les bois mis en œuvre à l'extérieur est un taux de 15 % avec un maximum toléré à 18 %. Le bois doit toujours être posé à sec.
Le traitement du bois dépendra de sa classe de durabilité. Les bois de classe 1 ne nécessitent aucun traitement, on peut toutefois appliquer de l'huile naturelle dure (huile de lin) qui revivifie et nourrit les veines du bois. Les molécules d'huile pénètrent légèrement dans le bois et saturent les pores. Le bois devient ainsi hydrofuge* tout en restant perméable à la vapeur d'eau. Pour les autres essences, il existe deux méthodes principales de traitements préventifs, pour atteindre la classe d'emploi 2 :
Préalablement à toute intervention, vérifier l'état des supports : pourrissements, moisissures ou champignons entre le bardage et la maçonnerie et l'état du bardage et de la structure.
Remplacer les parties détériorées par des planches de même type et même finition que l'existant, en conservant le même mode d'assemblage et le même sens de pose.
Plus d'infos pour comprendre le bardage traditionnel
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On parle beaucoup de la rénovation thermique en France. C'est un des enjeux d'avenir pour retrouver une indépendance énergétique et développer des emplois. Eco-rénover pour économiser. "J'éco-rénove, j'économise ! " L'éco-rénovation c'est isoler son logement, pour consommer moins d'énergie. Mais éco-rénover c'est beaucoup plus, quand on parle de bâti ancien ! Qu'en est-il réellement ?